Jeudi 11 février 2016, au théâtre de la Huchette, l’Académie Alphonse Allais a décerné ses Alphonses, les grands prix de l’absurde raisonné.
La 4e cérémonie des Alphonses, conçue par Xavier Jaillard et Alain Créhange, animée par Xavier Jaillard, Alain Créhange et Blandine Métayer, a récompensé, selon une tradition maintenant bien établie, les personnalités qui, au cours de l’année passée, se sont particulièrement signalées par leur esprit décalé ou par diverses actions éminentes qui nous ont fait rire… ou grincer des dents.
L’événement a réuni de nombreuses célébrités, parmi lesquelles figuraient Christophe Barbier, Gérald Dahan, Jean-Claude Dreyfus, Liane Foly, Gauthier Fourcade, Claude Lelouch, Albert Meslay, Jean-Pierre Mocky, Marie-Thérèse Orain, Popeck et Patrick Préjean. Pierre Arditi et Bernard Menez avaient également apporté leur contribution en acceptant aimablement de tourner dans les vidéos présentées lors de la cérémonie.
• Après le discours introductif d’Alain Casabona, grand chancelier de l’Académie Alphonse Allais, les Volfoni (alias Antoine et Jean-Luc Robin O’Connolly) ont marqué l’ouverture de la cérémonie en entonnant, au cor de chasse, un Te Deum de Marc-Antoine Charpentier à en donner envie à mister Cameron de maintenir son pays au sein de l’Eurovision.
• L’Alphonse de la plus belle cérémonie de remise de prix a été attribué à la cérémonie des Alphonses, pour des motifs qui n’ont échappé à personne, mais que la modestie des intéressés nous oblige à ne pas préciser davantage.
• L’Alphonse de la latéralisation contrariée a été attribué à Emmanuel Macron pour son incapacité chronique à distinguer sa droite de sa gauche. En l’absence de l’intéressé, le prix (une magnifique girouette) a été remis par Albert Meslay à André Bercoff.
Notre document vidéo : l’avis de l’expert en économie (avec André Bercoff)
• L’Alphonse de l’œuvre cinématographique avec des vrais morceaux de Grégoire Lacroix a été attribué à Claude Lelouch pour son film Un + Une. Le trophée (une palme d’or) lui a été remis par Grégoire Lacroix, en présence des lauréats de l’an dernier, Jean-Claude Dreyfus et Patrick Préjean.
Notre document vidéo : un médecin comme Amma
(avec Bernard Menez et Marie-Thérèse Orain)
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En intermède, Liane Foly, accompagnée à la guitare par Grégoire Lacroix, a interprété la chanson Cette fille-là, écrite par ce dernier pour le film de Claude Lelouch Ces amours-là.
• L’Alphonse du dépassement de la date de péremption a été attribué ex-æquo à Star Wars, pour remplir les salles de cinéma depuis 40 ans, et à la reine Elizabeth II, pour avoir dépassé la reine Victoria en matière de longévité sur le trône d’Angleterre. En l’absence de George Lucas, le trophée (la même palme d’or, reprise à Claude Lelouch) a été remis à Jean-Pierre Mocky, lui aussi réputé pour les moyens techniques colossaux mis en œuvre dans ses films.
Notre document vidéo : la bande annonce de Star Wars 7 1/2
• L’Alphonse de la musique… zique… zique… zique a été attribué à l’ensemble Zic Zazou pour l’ensemble de son œuvre. Le trophée (un casque antibruit) a été remis par Liane Foly et Thierry Geffrotin à Jean-François Hoël, membre de cette formation, qui a livré une émouvante interprétation de La Vie en rose au ballon de baudruche.
Notre document vidéo : Carmen par Zic Zazou
• L’Alphonse de la meilleure série de l’année a été attribué au pape François pour sa saison 3. En l’absence de l’intéressé, excusé pour cause de voyage apostolique, le trophée (une mitre) a été remis par Dieu (Pierre Dérat) à son fils Jésus (Patrick Préjean).
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Notre document :
les principaux épisodes du pape François saison 3
(photomontages d’Alain Créhange)
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• L’Alphonse de la sportivité a été attribué à Sepp Blatter pour sa gestion transparente et irréprochable de la FIFA. Le trophée (deux lingots d’or, aimablement fournis par le trésorier de l’Association des Amis d’Alphonse Allais) lui a été remis par Michel Platini (Gauthier Fourcade).
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• L’Alphonse de la courtoisie a été attribué à Popeck, qui avait menacé le jury de terribles représailles s’il n’était pas le lauréat. Le trophée (un punching-ball) lui a été remis par les animateurs de la cérémonie.
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Notre document vidéo : météo peu courtoise et interview de Pierre Arditi
par Jean-Jacques Bourdin (avec Pierre Arditi, Blandine Métayer et Xavier Jaillard)
• L’Alphonse de la sauvegarde de la planète a été attribué à Laurent Fabius pour le succès de la COP21. Le trophée (une maquette de marée noire) a été remis par Albert Meslay à Laurent Fabius (Gérald Dahan), avant que Ségolène Royal (Liane Foly) ne vienne troubler la sérénité de la cérémonie en revendiquant le prix pour elle-même.
Notre document : les principales résolutions de la COP21
(illustrations de Claude Turier)
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• L’Alphonse de la liberté de la presse a été attribué à Vincent Bolloré pour sa reprise en main énergique de Canal+. En l’absence de l’intéressé, le trophée (une muselière) a été remis par Jean-Claude Dreyfus et Arthur Dreyfus à Alain Rey.
Notre document vidéo : la nouvelle rédaction des Guignols
(avec Blandine Métayer, Xavier Jaillard et Alain Créhange)
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• Enfin, le Prix spécial du prince Vrougnard des Alfiges du Tarpoin-Bossuet a été attribué à Lucien Jérôme. Le trophée (un écu armorié) lui a été remis par Christophe Barbier.
• Après avoir remercié le Théâtre de la Huchette et son directeur, Jean-Noël Hazemann, pour leur accueil attentionné, Philippe Davis, président de l’Association des Amis d’Alphonse Allais, a signalé la sortie des livres Je suis top ! de Blandine Métayer (éditions Delcourt), Le Loup et la Gnôle de Xavier Jaillard et Claude Turier (éditions Scrinéo) et Je serai bref de Xavier Jaillard, avant de clore la cérémonie sous les vivats de l’assistance.
L’album photo de la cérémonie
(photos : Gérard Hourdin)
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(voir les photos sous forme de galerie)